Politique
Éric Dupond-Moretti monte un one-man-show
Après son passage au ministère de la Justice, Éric Dupond-Moretti retourne sur les planches avec une nouvelle pièce, J’ai dit oui ! À travers ce spectacle, l’ancien garde des Sceaux livrera un témoignage sans filtre sur les réalités de la vie politique, mêlant introspection et éclairages sur son parcours tumultueux.
De la politique à la scène, Éric Dupond-Moretti, ancien ministre de la Justice, s’apprête à revenir sous les projecteurs avec une nouvelle pièce intitulée J’ai dit oui !. Selon nos confrères du Parisien, ce spectacle, prévu à partir du 1ᵉʳ février au théâtre Marigny à Paris, marquera une nouvelle étape dans sa vie. Seul sur scène, il partagera avec le public les coulisses de son expérience ministérielle. Le texte a été coécrit avec Philippe Lellouche, qui assure également la mise en scène.
Dupond-Moretti s’offre un retour sur scène
Ce projet s’inscrit dans la continuité de son aventure théâtrale commencée en 2019 avec la pièce À la barre, où il relatait ses années en tant qu’avocat renommé. Cette fois-ci, Éric Dupond-Moretti souhaite offrir une plongée dans l’univers complexe de la vie politique. « Je me suis dit qu’il serait utile et intéressant de décrire ce que sont le travail d’un ministre et les difficultés auxquelles il est confronté », a-t-il confié au Parisien.
De la barre au ministère : une continuité théâtrale
L’ancien garde des Sceaux proposera une réflexion sur les décisions politiques et la dynamique de groupe au sein d’un gouvernement. « Le réflexe, comme citoyen, c’est de dire : Y’a qu’à, faut qu’on. Mais comme ministre, il y a ce qu’on veut faire et ce qu’on peut faire. Et puis, on appartient à une équipe, il faut prendre en compte les positions des uns et des autres », a-t-il expliqué.
Le spectacle promet de revenir sur des moments forts de sa carrière : ses débuts en politique, ses réussites comme l’augmentation des budgets ou l’autorisation des procès filmés, mais aussi les épreuves qu’il a traversées, notamment les perquisitions à son bureau ou son procès devant la Cour de justice de la République. Il abordera également des épisodes plus personnels, évoquant ses phases de découragement et les colères provoquées par la pression médiatique ou les tensions internes. Enfin, il ne manquera pas de régler quelques comptes, dans un exercice pour le moins original.
À lire aussi : INFO – Deux tunisiens, dont un sous OQTF, interpellés après la mort de Jérémie Greco, percuté sur plusieurs mètres par une camionnette
Aucun commentaire
Loading