Sainte-Soline : la NUPES déserte la commission d’enquête

Le 10 mai 2023, l’Assemblée Nationale a adopté à la majorité, moins les voix des Insoumis, des Écologistes et des Communistes, la création d’une Commission d’Enquête Parlementaire sur la structuration, le financement, les moyens et les modalités d’action des groupuscules auteurs de violences à l’occasion de manifestations et rassemblements intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023, ainsi que sur le déroulement de ces manifestations et rassemblements.

Depuis, la commission se réunit très régulièrement et comptabilise plusieurs dizaines d’auditions et de visites de terrain.

À ce titre, le 10 juillet, il a été communiqué au bureau de cette commission, au sein duquel tous les groupes sont représentés, un déplacement sur le site de Sainte-Soline pour y rencontrer les responsables du groupement de gendarmerie des Deux-Sèvres, la Préfète du département, les élus des communes touchées et d’autres acteurs concernés.

Alors que cette journée revêtait une importance majeure pour la bonne conduite de nos travaux, aucun représentant de la NUPES n’a pris le soin d’y participer.

Ainsi, ils n’ont pas pu entendre les déclarations des gendarmes relatant les chocs physiques et psychologiques qu’ils ont subis alors qu’ils étaient assaillis par de nombreux individus radicalisés et manifestement très bien entraînés, qui n’étaient animés que par une seule envie : en découdre avec les Forces de l’Ordre. Pas plus qu’ils n’ont pu compatir au désarroi des maires de Sainte-Soline et de Vanzay qui, dépassés par l’ampleur des événements, ont dû faire face à une population terrorisée et « prise en otage » en raison de la présence massive d’individus « partant à la guerre ».

Enfin, ils n’auront pas non plus pu entendre l’ampleur des moyens mis en place par la Préfecture pour tenter (infructueusement) de rentrer en contact avec les organisateurs, mettre en œuvre (sans plus de succès) toutes les mesures visant à dissuader l’usage de la violence, faire respecter l’interdiction légitime de manifestation en ce lieu et à cette date et permettre un déploiement visant à empêcher une tragédie.

Puisqu’il n’y a pas plus sourd que celui qui ne veut pas entendre, ces parlementaires NUPES, faute d’informations fiables, pourront sans vergogne continuer de répandre leur haine anti-flics et de dénigrer les respectables institutions de notre pays.

Quelle indignité !

Edwige Diaz (vice-présidente du Rassemblement national)

 

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