La Commission européenne, idiot utile ou complice de l’islamisme ?
Eurodéputée du Rassemblement National, Marie Dauchy dénonce l’entrisme des Frères Musulmans et organisations islamiques radicales au sein même de la Commission européenne.
Un climat général favorable à l’islamisme au sein des institutions européennes
L’islam radical tue. Depuis une dizaine d’années, on ne dénombre plus les victimes de cette idéologie sur notre sol, mais également chez nos voisins européens : voitures piégées, professeurs et prêtres décapités, concerts attaqués, journalistes exécutés, terrasses de cafés visées, etc. La liste est longue et les liens avec l’immigration de masse, sous couvert d’une l’idéologie multiculturaliste, n’est plus à démontrer.
Cela ne retient pourtant pas les institutions européennes d’accentuer toujours plus les politiques migratoires laxistes et de tirer le tapis rouge aux islamistes et à leurs amis.
On ne compte plus les communiqués politiques des institutions faisant par exemple la promotion du port du voile, faisant l’éloge de régimes islamistes comme le Qatar ou l’Arabie Saoudite ou invitant des organisations proches de l’islam radical à ses évènements publics. Dernière aberration en date : l’UE vient d’adopter son « Pacte asile et migration » qui contraindra les États membres à accepter des migrants, sous peine d’être condamné à payer 20.000€ par migrant refusé.
Une folie !
L’Europe était déjà une vaste passoire, elle ouvre désormais grand les bras à une submersion totale.
Des liens financiers occultes entre les institutions européennes et les promoteurs de l’islam radical
L’un des aspects les plus significatifs et néanmoins les plus opaques de ce climat général se retrouve à travers l’opacité et la corruption généralisée qui règne au sein des institutions européennes en matière de liens financiers avec l’islamisme.
Le Qatargate fut un exemple parfait de cette situation.
Pour rappel, la police belge avait mis en lumière un vaste réseau de représentants et d’anciens représentants politiques des institutions européennes soupçonnés (l’enquête est toujours en cours) d’être corrompus par le Qatar, pour faire la promotion de l’État au sein des instances décisionnelles bruxelloises.
L’ancienne Vice-présidente du Parlement européen, la socialiste Éva Kaïlí, avait été interpellée chez elle avec des valises contenant des centaines de milliers d’euros d’argent liquide distribué par l’émirat islamiste.
Les fonds européens comme objet de pression politique de la Commission européenne
S’il est bien un aspect de ce problème sur lequel le manque de transparence de la Commission est total, c’est bien sur la distribution des fonds publics que gère l’institution bruxelloise, à l’abri de tout mécanisme de contrôle des représentants élus.
Depuis longtemps déjà, les deniers publics que gère la Commission constituent un véritable levier d’action.
Une manière pour l’institution d’exercer une pression intense sur les États et ainsi mettre en œuvre son agenda politique à l’abri des regards ; en atteste les chantages aux fonds européens effectués par Bruxelles sur la Pologne ou la Hongrie pour contraindre ces derniers à se plier à ses exigences, notamment en matière migratoire.
Parmi les obsessions des technocrates de Bruxelles depuis des dizaines d’années : faire de l’Europe un vaste espace multiculturel et multi-ethnique, où les particularités nationales n’existeraient plus.
Derrière cette ambition pavée de belles intentions humanistes se cache en réalité un objectif politique d’un pragmatisme et d’un cynisme déconcertants : pour être définitivement soumis au diktat des institutions européennes, et en finir avec la souveraineté des États, il faut que ceux-ci ne soient plus en mesure de revendiquer leurs particularités culturelles ou ethniques.
Voilà le véritable but du multiculturalisme !
C’est dans ce contexte que, depuis des années déjà, de nombreuses suspicions pèsent sur la Commission quant à de potentiels financements à destination d’organisations faisant la promotion de l’islam radical et qui sont directement ou indirectement liées au terrorisme international.
La volonté d’obtenir des réponses au nom du peuple français
En mai dernier, en ma qualité de député français au Parlement européen, j’ai donc officiellement déposé une question écrite à la Commission, pour l’interroger sur la véracité des allégations de financements à des groupes affiliés aux Frères musulmans qui avaient été dévoilés par plusieurs médias.
Il en allait pour moi d’un devoir de vérité et de transparence envers les citoyens que je représente.
Mes doutes concernaient notamment l’organisation Islamic Relief, une organisation qui se présente comme aide humanitaire des populations musulmanes dans le monde.
Son site mentionne par exemple : « aujourd’hui, par la grâce de Dieu, Islamic Relief est une organisation véritablement mondiale, qui travaille dans plus de 40 pays en fournissant une aide d’urgence, en menant des activités de développement à long terme et en faisant campagne pour le changement ».
Or dans les faits cette organisation est directement impliquée dans le financement du terrorisme : selon le gouvernement allemand, Islamic Relief a transféré des millions de dollars au Hamas et entretient des liens forts avec les Frères Musulmans.
Mon exigence de clarté a finalement dévoilé des lacunes troublantes dans la probité de la Commission européenne.
Dans sa réponse officielle, l’institution fut sans équivoque : aucun financement de ce type n’avait été accordé. Or, des études indépendantes ultérieures ont mis en lumière des informations contradictoires.
L’organisation Islamic Relief a été nommée coordinateur d’un projet estampillé Erasmus+ et selon un rapport parlementaire, elle a reçu un total de plus de 40 millions d’euros de fonds européens.
La Commission européenne tente-t-elle de dissimuler le financement indirect du terrorisme international qu’elle réalise ?
Que penser de cette affaire ?
La Commission ment-elle de manière éhontée ou pêche-t-elle par un défaut catastrophique de gestion de l’argent des citoyens européens, pour lesquels je rappelle que la France est très largement contributeur net.
Bien qu’il faille se garder de toute conclusion hâtive à ce stade, l’excuse de l’ignorance ou de la mauvaise gestion semble irréaliste. Toutes les informations sur le financement de l’organisation sont publiques et facilement accessibles sur le site de la Commission, et il paraît impossible qu’une administration forte de plus de 32.000 fonctionnaires et contractuels ne soit pas en mesure de les retrouver.
Ne reste donc que l’hypothèse hallucinante de la Commission qui aurait volontairement dissimulé ces informations, ce qui constituerait une trahison envers les peuples européens et une atteinte à la confiance fondamentale nécessaire pour maintenir la crédibilité de l’action publique.
J’ai donc pris la parole en hémicycle en décembre dernier pour dénoncer publiquement la Commission européenne.
J’ai également re-déposé une question écrite à la Commission pour la mettre face à sa responsabilité, et obtenir les véritables éclaircissements que cette dernière doit aux citoyens.
Il est grand temps d’en finir avec cette impunité des technocrates européens, car il en va de l’intégrité même de nos concitoyens.
Marie Dauchy
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