[Édito] Immigration : réagir ou périr

Ces six derniers mois, j’ai sillonné le monde sur la route des migrants, pour mieux comprendre ces nombreuses filières de passeurs mais surtout les raisons pour lesquelles toutes ces personnes quittent leur pays pour l’Europe. C’était l’occasion unique pour moi et notre média d’aller directement chercher l’information à la source, alors que la propagande sur les thèmes migratoires est très largement construite et détenue par les ONG, associations et partis d’extrême gauche.

J’ai rencontré des centaines de migrants, en Tunisie dans les camps de travail ou sur les départs pour la Méditerranée, à Ceuta l’enclave espagnole au Maroc face au détroit de Gibraltar, à Lesbos l’île grecque en première ligne face à la Turquie, sur la route des Balkans en Serbie, Hongrie et Macédoine, ou encore à Lampedusa, cette île italienne face à la Libye envahie il y a dix jours par 11 000 migrants. Ils étaient guinéens, ivoiriens, camerounais, maliens, sénégalais, érythréens, parfois syriens et afghans. Ils étaient prêts à tout pour rejoindre l’Europe et principalement la France, le nouvel Eldorado. Informés des aides sociales généreuses, des soins gratuits, de l’accès facile à l’emploi pour les sans-papiers et de la possibilité ensuite de rameuter sa famille entière sur le territoire. 

J’ai découvert tout un continent qui cherche à fuir la misère et rêve d’ailleurs, avec naïveté, en imaginant trouver le paradis chez nous. Je n’ai pas cherché à les juger, mais j’ai été tout simplement dépassé par le défi qui nous attend demain : le transfert d’un continent vers le nôtre.

C’est ce que j’ai tenu à raconter dans ce premier numéro du magazine de Livre Noir. L’histoire d’un mensonge que nous racontent nos élites médiatico-politiques pour nous faire culpabiliser et nous contraindre à accepter toute la misère du monde. Vous êtes contre l’immigration de masse ? Vous êtes d’extrême droite.

L’histoire d’un abandon de notre souveraineté, de notre capacité à agir face à l’immigration, à défendre nos frontières et notre identité. L’histoire enfin de l’exploitation de la misère humaine à des fins idéologiques. Nous avons rencontré les meilleurs experts de l’immigration et les principaux leaders politiques de la droite. Enfin, nous avons réalisé un grand sondage pour tester les propositions concrètes présentes dans ce magazine. Nous avons trouvé une conclusion claire : des solutions, il en existe pléthore. Un consensus au sein de la population, il en existe aussi, y compris à gauche.

L’absence de volonté politique au plus haut sommet de l’État : telle est aujourd’hui la grande faille qui menace l’avenir de la France, de l’Europe et de notre civilisation. Emmanuel Macron n’agit pas alors même que sa base électorale soutient les propositions les plus fermes — comme le prouve notre sondage IFOP — telles que l’expulsion des délinquants étrangers, la remise en cause de Schengen pour les étrangers ou l’arrêt de la délivrance de visas pour les pays qui refusent de récupérer leurs citoyens entrés illégalement chez nous. Face à tout cela, notre appel s’est joint à celui de tous ceux qui ont contribué à ce magazine : il faut réagir, ou périr.

 

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