Société
Marseille : un prisonnier commande l’assassinat de la directrice des Baumettes
La directrice de la prison des Baumettes à Marseille a été placée sous protection après qu’un détenu lié à un gang de narcotrafiquants ait payé pour son assassinat.
La directrice de la prison des Baumettes à Marseille a reçu des menaces de mort émanant d’un détenu présumé lié à un gang de narcotrafiquants. Ce détenu, supposé membre de la DZ Mafia, aurait mis un « contrat » sur la tête de la directrice et du chef adjoint de la détention, offrant 120 000 euros pour leur assassinat.
Les menaces ainsi que leur adresse ont été relayées sur les réseaux sociaux, incitant ainsi les autorités à prendre des mesures immédiates. Des patrouilles de police ont été déployées autour de la prison pour surveiller toute activité suspecte.
Interception de malfaiteurs armés avant un assassinat
Le 2 décembre, cette vigilance a permis d’éviter un drame. Deux malfaiteurs ont été interceptés près du domicile d’un des cadres, par la brigade anticriminalité Sud (BAC Sud) alors qu’ils étaient équipés d’un grand couteau et d’un pistolet automatique, prêts à agir. Leur arrestation a permis de prévenir toute tentative d’attaque.
En réponse à ces menaces, la direction de la prison a pris des mesures de sécurité renforcées. La directrice et le chef adjoint ont été temporairement écartés de leurs fonctions et placés sous protection. Une nouvelle directrice a été nommée à titre temporaire pour assurer la gestion de l’établissement.
D’après les informations de La Marseillaise, une enquête a été ouverte pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime » et « détention d’arme de catégorie A ». Les investigations sont conduites par la Brigade de répression du banditisme (BRB) des Bouches-du-Rhône.
Un climat de violence croissant dans les prisons
Cet incident s’inscrit dans un contexte général de violence accrue dans les prisons françaises. Les autorités pénitentiaires sont de plus en plus préoccupées par la montée des menaces contre le personnel pénitentiaire, souvent liées à la radicalisation de certains détenus. Les forces de l’ordre et les responsables judiciaires insistent sur la nécessité de renforcer la vigilance face aux détenus liés à des réseaux criminels organisés, afin d’éviter d’autres situations similaires. L’enquête continue pour identifier les responsables des menaces et déterminer leur implication dans ce « contrat » meurtrier.
À lire aussi : Marseille : 120 000 euros pour éliminer un chef pénitentiaire, le sinistre contrat d’un détenu des Baumettes
Aucun commentaire
Loading