Ce qu’il faut retenir du discours de Macron à l’ONU

Emmanuel Macron était en début de semaine à New York, au siège de l’ONU, pour y tenir un discours devant l’Assemblée générale. D’un ton grave, le président de la République a affirmé que l’organisation internationale affronte actuellement « la plus grande convergence de crises qu’elle ait connue » faisant référence aux différents conflits à l’œuvre aux quatre coins du globe.

Le soutien de la France à l’Ukraine

Emmanuel Macron a d’abord rappelé que la France se tenait aux côtés de l’Ukraine. Le président a souligné que notre pays continuerait à « lui fournir des équipements indispensables à sa défense » rajoutant quelques critiques à l’encontre de la Russie, qui selon lui « mène une guerre de conquête territoriale, elle est coupable de graves manquements au droit, à l’éthique, à l’honneur ».

Nous sommes déterminés à travailler avec tous ceux qui cherchent sincèrement les moyens de parvenir à une paix juste et durable en Ukraine.

La France soutient le Plan de paix du Président Zelensky.

Les droits fondamentaux de l’Ukraine doivent être respectés. pic.twitter.com/8eneunhPPf

— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) September 25, 2024

Volodymyr Zelensky doit présenter prochainement son plan pour « gagner la guerre » aux États qui lui apportent un soutien dans le cadre du conflit. Il est donc fort probable qu’Emmanuel Macron consulte dans un futur proche les détails de la stratégie ukrainienne.

Macron en faveur de la paix à Gaza et au Liban

Le président de la République a dénoncé les frappes de l’État hébreu sur les civils palestiniens qui ne reposent sur « aucune justification » pour lui, « la guerre qu’Israël mène à Gaza n’a que trop duré ». Il souhaite que les autorités palestiniennes et israéliennes puissent dialoguer afin de « rendre à nouveau possible la vie » sur ce territoire. Cependant, le Hamas doit être capable de libérer les otages israéliens pour que la paix puisse revenir sur ces terres.

Emmanuel Macron a également fait le point sur la situation au Liban en affirmant que l’État israélien ne pouvait pas étendre ses opérations militaires dans le pays. Cependant, il rejette la possibilité d’une intervention militaire française. Pour lui, la solution se trouve par le biais d’une « voie diplomatique afin d’empêcher une explosion régionale ». Affirmant avec force « il ne peut pas et il ne doit pas y avoir de guerre au Liban ».

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