[L’édito de Naulleau] : justice parallèle

Sous les encouragements de toutes les bien-pensances coalisées, une justice parallèle tend chaque jour davantage à supplanter la justice officielle.

Cet article est issu de notre nouveau magazine Trump, l’homme à abattre, à retrouver dans tous les kiosques et sur notre site Internet ! 

Une justice parallèle en marche

Dans l’affaire Adama Traoré, la famille de celui-ci, soutenue par l’ensemble des médias de gauche, affirmait à longueur de manifestations qu’elle n’accepterait d’autre verdict que la condamnation des trois gendarmes impliqués dans l’arrestation du jeune délinquant et livrait leurs noms en pâture aux milieux indigénistes. Inutile de réunir un tribunal, affaire entendue. Lasse, la Cour d’appel de Paris est venue confirmer un non-lieu le 16 mai 2024. Dans l’affaire Nahel, même présomption de culpabilité et même jugement médiatique rendu contre les deux policiers qui s’étaient efforcés d’interrompre la course folle d’un autre jeune délinquant.

Libération titre « Une police à la dérive », des personnalités pleurent « un petit ange parti trop tôt ». De violentes émeutes s’ensuivent, l’extrême gauche, LFI en tête, jette toute son huile sur les banlieues en flammes. Lasse bis, l’enquête vient d’invalider la version des parties civiles sur tous les points cruciaux. Non, les policiers n’ont pas frappé Nahel, contrairement aux déclarations des passagers du véhicule. Oui, Nahel a volontairement redémarré la voiture, déviant de manière fatale le tir du policier.

Le retour des procès populaire

À la façon d’une maladie idéologique contagieuse, ce mépris des principes élément