Société
Un Tunisien sous OQTF, trafiquant de drogue sous une autre identité, condamné pour violences conjugales envers sa femme handicapée
À La Roche-sur-Yon (Vendée), un Tunisien de 25 ans, sous le coup d’une OQTF, a comparu en justice pour des violences exercées sur sa compagne. En plein procès, la juge a découvert qu’il faisait également l’objet d’une procédure pour trafic de stupéfiants sous une identité différente.
Le soir du 1ᵉʳ décembre, une dispute éclate entre un homme et sa compagne. Ce dernier aurait frappé la jeune femme avant de lui voler son téléphone portable et sa carte bancaire. Lorsque la police intervient, elle trouve la victime avec le visage ensanglanté. Cette dernière, en situation de handicap, révèle qu’elle entretient une relation avec cet homme depuis plusieurs mois, malgré des épisodes récurrents de violences et une emprise psychologique importante.
Rapidement interpellé, le suspect, un Tunisien sous OQTF, est conduit en garde à vue. Lors des vérifications d’identité, ses empreintes digitales révèlent une surprise de taille : il est connu des forces de l’ordre sous une autre identité et devait comparaître le même jour dans une affaire de trafic de stupéfiants.
Lors de son audience en comparution immédiate, l’homme a tenté de minimiser les faits, niant toute implication dans l’affaire de stupéfiants. Interrogé sur ses multiples identités, il a déclaré ne pas être au courant des poursuites liées au trafic de drogue. « C’est donc votre alter ego, avec les mêmes empreintes, qui aurait signé une reconnaissance préalable de culpabilité ? », a ironisé la présidente du tribunal.
Au cours du procès, la justice a établi que le prévenu, en situation irrégulière, vivait grâce aux ressources financières de sa compagne, bénéficiaire de l’allocation adulte handicapée. Il exploitait cette relation, en particulier son handicap, pour subvenir à ses besoins. « Vous n’avez pas de papiers, pas de travail, vous vivez chez elle, vous la frappez, et vous décidez de quoi faire de l’argent », a-t-elle résumé avec fermeté. Des témoignages décrivent un homme violent et manipulateur, exerçant une emprise constante sur sa victime.
D’après les informations d’Ouest France, le tribunal a condamné Saïf Ghammour (pour peu que ce soit sa véritable identité) à un an de prison ferme, assorti d’une interdiction de séjourner sur le territoire français pendant dix ans.
À lire aussi : Montpellier : deux clandestins sous OQTF interpellés après plusieurs vols
1 commentaire
estecois99@gmail.com
Plus rien ne surprend. Ce genre d’individu devrait être définitivement exclu de la société parmi ces mêmes individus. Il est impossible de récupérer quelqu’un de tel. Seule la vie peut apprendre à un imbécile qu’il l’est.
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