Meurtre de Philippine : le festival d’indécence de la gauche

Coutumière au mutisme lorsqu’une quelconque exaction est le fait d’un étranger, les forces de gauche ne font pas exception à cette longue tradition. Ce 21 septembre, la dépouille de la jeune Philippine était retrouvée, enterrée dans le bois de Boulogne situé dans l’ouest parisien. Le principal suspect est un migrant marocain sous OQTF, de quoi provoquer la gêne au sein des partis de gauche toujours plus immigrationniste et sans-frontiériste. Le jeune homme, né à Oujda dans le nord-est du Maroc, est entré légalement sur le territoire de l’Hexagone en 2019 à l’aide d’un visa touristique. Alors âgé de 17 ans et toujours en situation « régulière », il choisit de rester en France. Après seulement deux mois, le Marocain commet un viol et est écroué dans la prison de Nanterre, en région parisienne. L’homme est ensuite condamné par la cour d’assises du Val-d’Oise et passe cinq ans en détention. Il a pour finir achevé cette peine ce 20 juin.

Le silence éhonté des médias de gauche sur la mort de Philippine

Face à la répugnance d’un tel drame, l’intégralité de la sphère médiatique s’est naturellement emparée de l’affaire. L’intégralité ? Finalement, il semblerait qu’un pan entier de la presse manque à l’appel. La presse progressiste, se targuant d’être la première défenseuse des milieux populaires, fait ainsi profil bas sur ce fait d’actualité. Cette taciturnité s’est particulièrement manifestée chez des médias tels que L’Humanité ou Mediapart, qui ont choisi de ne pas aborder ce sujet. C’est de cette même manière que le journal