Société
La journaliste Eugénie Bastié clashée pour avoir défendu la liberté d’expression
Il y a quelques jours, parmi les nombreuses controverses quotidiennes animant X (ex-Twitter), une passe d’armes s’est particulièrement distinguée. Sa particularité ? Elle a rassemblé la journaliste du Figaro Eugénie Bastié, un chercheur en astrophysique, un rhinocéros nommé Babar, le « fact »-checker Julien Pain et… Louis Sarkozy. Le sujet ? La place de la science et de la vérité dans le processus démocratique. De quoi refaire surgir un débat fondamental à l’heure où nos démocraties modernes peinent à trouver un souffle nouveau. Remise en contexte.
Tout a commencé avec un tweet publié le 27 novembre. La journaliste star du Figaro, Eugénie Bastié, y interpellait les internautes annonçant leur départ de la plateforme X, remettant en question leurs motivations, officiellement attribuées au manque de régulation sur le réseau, et suggérant que leur véritable raison était plutôt liée à l’élection de Donald Trump. Et de conclure par la promotion des vertus « cathartiques » des espaces dédiés à la liberté d’expression.
.@EugenieBastie , suite à cet échange, je vous invite à visiter un laboratoire pour découvrir comment la connaissance se crée.
J’espère que cela vous permettra de réaliser qu’une démocratie éclairée par les faits est plus souhaitable qu’une idiocratie assombrie par des croyances pic.twitter.com/thRTprNAN3— Eric Lagadec✨🌍 (@EricLagadec) November 28, 2024
Fake-news vs. liberté d’expression
Il faudra une question posée par l’internaute « Babar le Rhinocéros » pour initier la controverse : « Est-ce que les fake news, les manipulations et la propagande font partie de la liberté d’expression ? Vous avez 4 heures. » Question légitime. La réponse d’Eugénie est rapide. Elle rappelle que, dans un régime démocratique, l’expression ne peut être réservée à certaines personnes, fussent-elles scientifiques, et quand bien même leurs intentions seraient bonnes. Cela au nom d’un principe simple qu’elle rappelle : « Vivre dans un régime démocratique c’est accepter de se voir confrontée à la circulation d’erreurs
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