International
L’oeil international : par Adám Samu Balázs
Ádám Samu Balázs est le chef du Secrétariat international du Fidesz. Depuis 2015, il est analyste politique dans un think-tank de réflexion conservateur. Il travaille aujourd’hui en étroite collaboration avec l’eurodéputée hongroise Kinga Gál, vice-présidente du Fidesz chargée des Affaires internationales.
La Hongrie participe à la lutte contre l’immigration clandestine d’une manière qui dépasse ses forces. Cette lutte sert non seulement la sécurité du peuple hongrois, mais aussi celle des Européens, pour laquelle elle ne reçoit aucun soutien de Bruxelles.
Nous vivons en effet une époque cruciale. Au cours de la période écoulée, nos valeurs fondamentales sont remises en cause : les principes que l’on croyait sûrs deviennent relativisés.
Malheureusement, défendre les valeurs traditionnelles est aujourd’hui un véritable stigmate dans l’Union européenne.
On se souvient que, fin août 2015, Angela Merkel avait envoyé une invitation aux migrants. Cette dernière avait refusé de renvoyer les réfugiés venant de Syrie dans le pays de l’UE où ils sont entrés.
Ce n’est pas une question de solidarité : le message clair que nous devons envoyer aux migrants est de ne pas venir en Europe. Nous pouvons exporter l’aide dans les pays d’origine, mais nous ne voulons pas importer des problèmes. C’est un enjeu qui touche notre civilisation.
Les migrants ont été invités en Europe sans que les Européens soient sollicités. C’est aussi pour cela que, en 2016, nous avons organisé un référendum sur la relocalisation obligatoire des immigrants illégaux. 3,3 millions de Hongrois ont rejeté la réinstallation de citoyens non-hongrois dans notre pays. Nous avons donc transformé la volonté populaire en volonté politique, puis introduit des moyens juridiques et physiques pour protéger les frontières.
Il y a des années, Viktor Orbán a annoncé un programme en sept points pour stopper l’immigration, comme le retrait de la gestion des questions migratoires par les bureaucrates bruxellois, l’abolition des visas de migrants, ou encore la fin des subventions aux ONG soutenant l’immigration.
Dans le cadre des élections européennes à venir, les forces conservatrices de droite d
Cet article est réservé aux abonnés.
Pour lire la suite, profitez de nos offres sans engagement !
Aucun commentaire
Loading