Nouveaux éléments sur la tentative d’assassinat contre Trump

Le lundi 23 septembre, un suspect du nom de Ryan Routh a été arrêté par la police locale alors qu’il projetait d’éliminer Donald Trump. Le tireur avait préparé son attaque en restant des heures aux abords du golf de West Palm Beach, en attendant patiemment d’avoir dans sa ligne de mire le 45ᵉ président des États-Unis. Le secret service n’avait pas suffisamment repéré les lieux avant l’arrivée du candidat républicain. Le suspect avait réussi à prendre la fuite après avoir été repéré in extremis par un agent chargé de la protection du milliardaire.

Le suspect déçu par la politique étrangère du président républicain

La police chargée de l’enquête a réussi au cours de ses investigations à remettre la main sur une lettre manuscrite rédigée par le suspect. Dans cette dernière, Ryan Routh reproche à l’ancien président d’avoir retiré les États-Unis de l’accord sur le programme nucléaire iranien.

Selon lui, cette décision a engendré le chaos dans le Proche et Moyen-Orient et a envenimé les relations avec le gouvernement iranien. Toujours dans cette même lettre, le suspect invite ceux qui le lisent à « finir le travail » en proposant une récompense de 150 000 dollars à celui qui « terminera » Donald Trump.

Trump inquiet d’une « instrumentalisation » de l’enquête

Donald Trump a fait savoir qu’il souhaitait que l’enquête puisse être réalisée par la police locale. Cette dernière étant rattachée à l’État de Floride, gouverné par Ron DeSantis, ancien rival désormais proche du candidat républicain. Cette volonté s’explique par le manque de confiance de Donald Trump envers les autorités fédérales. En effet, le 45ᵉ président des États-Unis craint la possibilité d’une « instrumentalisation » de l’enquête par le biais de Joe Biden ou Kamala Harris.

Pour le moment, Ryan Routh est inculpé pour détention illégale d’arme et possession d’une arme avec le numéro de série effacé.

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