Israël va lancer une opération « très intense » à la frontière libanaise

Israël se prépare à une opération de grande envergure à sa frontière nord, marquée par des échanges de tirs réguliers avec le Hezbollah. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a exprimé sa détermination à « rétablir la sécurité » dans cette région. Lors d’une visite près de la frontière libanaise, il a déclaré qu’Israël était « prêt pour une opération très intense », soulignant que des mesures significatives seraient prises pour stabiliser la situation.

La frontière nord d’Israël connaît une recrudescence de tensions, marquée par des tirs quasi quotidiens entre les forces israéliennes et le Hezbollah. Récemment, plusieurs incendies ont été déclenchés suite à des tirs de roquettes et des attaques de drones en provenance du Liban, aggravant encore la situation sécuritaire dans la région.

Bezalel Smotrich veut qu’Israël envahisse le Liban et repousse « des centaines de milliers de Libanais »

En parallèle des combats acharnés à Gaza entre l’armée israélienne et le Hamas, qui entretient des liens étroits avec le Hezbollah, les alliés politiques de Netanyahou plaident pour une action décisive au nord. Les ministres Itamar Ben-Gvir et Bezalel Smotrich se sont prononcés en faveur d’une intervention militaire musclée pour rétablir la sécurité.

Itamar Ben-Gvir, par le biais de son canal Telegram, a exprimé sa position sans détours : « Ils mettent le feu ici. Tous les bastions du Hezbollah devraient aussi brûler et être détruits ». De son côté, Bezalel Smotrich a proposé des mesures radicales, suggérant qu’Israël envahisse le Liban et repousse « des centaines de milliers de Libanais » de la frontière pour assurer la sécurité du territoire israélien.

Plus de 450 personnes tuées au Liban

La violence à la frontière nord a déjà fait de nombreuses victimes. Selon BFMTV, plus de 450 personnes ont été tuées au Liban en près de huit mois de conflit, incluant majoritairement des combattants, mais aussi 90 civils. Du côté israélien, environ 25 personnes ont perdu la vie, parmi lesquelles 11 civils.

Cette situation tendue à la frontière nord d’Israël avec le Liban souligne la complexité et la gravité des enjeux sécuritaires pour le gouvernement israélien. Les déclarations de Netanyahou et de ses alliés montrent une volonté ferme d’agir, mais la région reste en proie à une instabilité persistante qui nécessite des solutions à la fois stratégiques et diplomatiques.

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