International
États-Unis : trois usines automobiles en grève
Les employés des usines de construction automobile de Ford, Stellantis et de General Motors se sont mis en grève hier soir suite à un échec des négociations sur les nouvelles conventions collectives.
Le syndicat américain United Auto Workers a mis en application sa menace de grève. Ce syndicat regroupe les employés des trois grands constructeurs automobiles américains : Ford, Stellantis et General Motors. La grève a débuté ce vendredi 15 septembre 2023 à six heures du matin (heure française).
Trois sites sont concernés : l’un à Wayne dans le Michigan pour Ford, un autre Toledo dans l’Ohio pour Stellantis et le troisième à Wentzville dans le Missouri pour General Motors. Ces usines d’assemblage totalisent environ 12 700 syndiqués de l’United Auto Workers.
Grève : faute d’accord sur les nouvelles conventions collectives
Faute d’accord, la menace de grève brandie par l’United Auto Workers a été executée. Shawn Fain, président du syndicat United Auto Workers, a déclaré que la grève se ferait à l’usine de Ford, dans le Michigan. Ce mouvement social se chiffre à cinq milliards de dollars de perte pour les trois géants de l’automobile. Afin de compenser l’arrêt de travail des syndiqués, l’United Auto Workers dispose d’une enveloppe de 825 millions de dollars de fonds.
🇺🇸Etats-Unis : le syndicat des employés des trois grands constructeurs automobiles américains a annoncé le démarrage d’une grève dans trois usines à partir de 04H00 GMT, faute d’un accord trouvé avec les trois grands constructeurs aux #EtatsUnis.https://t.co/ZEnRcFtVtp
— TV5MONDE Info (@TV5MONDEINFO) September 15, 2023
Revendications sociales et négociations
Dans le but de limiter sa perte de production, Ford se dit prête à négocier un accord. Dans un communiqué publié peu de temps après le début de la grève, l’entreprise a déclaré que sa direction était : « absolument résolue à parvenir à un accord récompensant les employés et protégeant la capacité de Ford à investir pour le futur. »
L’United Auto Workers milite pour une revalorisation salariale à hauteur de 36 % de relèvement. Les trois géants de l’automobile, lors des négociations qui ont précédé le mouvement social, ont refusé l’allongement des jours de congés et la revalorisation des pensions de retraites.
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