International
Contrenquête : pourquoi il ne faut pas se fier au rapport d’Amnesty International sur l’existence d’un « génocide » à Gaza
Ce 5 décembre, l’ONG Amnesty International a publié un grand rapport de 300 pages dans lequel il tente d’établir les preuves juridiques de la présence d’un génocide de l’État d’Israël à Gaza. Biais, mensonges et omissions : retour sur une enquête idéologique.
Le parti était déjà pris avant même les résultats de l’enquête. Alors que depuis un an, l’ONG Amnesty International dénonce les actions militaires d’Israël à Gaza, elle a cette fois publié un rapport à charge de 296 pages dans lequel elle tente de prouver l’existence d’un génocide à Gaza.
Qu’est-ce qu’Amnesty International ?
Fondée en 1961, Amnesty International est une ONG mondiale dédiée à la « protection des droits humains ». Défendant théoriquement les prisonniers politiques, la liberté d’expression et l’abolition de la peine de mort, elle a pourtant depuis plusieurs années pris un tournant particulièrement marqué à gauche, vers le tiers-mondisme.
Depuis 2021, c’est la Française Agnès Callamard qui est à la tête de l’ONG. Résolument de gauche, elle est adepte de la théorie du genre et a tourné encore un peu plus Amnesty International vers une logique anti-occidentale. Exemples concrets : son soutien inconditionnel au mouvement Black Lives Matter aux États-Unis en comparant la mort de George Floyd à un crime nazi ou son soutien vis-à-vis de la Russie contre l’Ukraine, accusée sans ironie de crimes de guerre.
Pourtant, la dérive date d’avant Callamard encore : en 2015, l’organisation cumule déjà les scandales : cadre du groupe ayant des liens privilégiés avec des islamistes ; conférence avec membre du Hezbollah qualifiant le 11 septembre de « douce revanche » des Afghans et ajoutant que l’Europe entretenait un « culte de l’Holocauste alimenté par les Juifs » tout en niant les chambres à gaz ; ou encore soutien à un anti-gay négationniste sous prétexte de lutte contre l’islamophobie… La liste est longue, mais il faut bien comprendre le fil directeur derrière tout cela : l’opposition totale à tout ce qui se rapproche de l’Occident, vu comme blanc et oppresseur – et le soutien inconditi
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2 commentaires
askar
J’ai lu le rapport. Il est accablant.. pour Amnesty.
Le rapport cite l”‘usage de parole déshumanisante” par les soldats israéliens comme preuve de l’intention génocidaire.
Ces soldats risquent de se faire tuer d’un moment à l’autre. Il ont vu leur camarades mourir à côté d’eux. Il se battent pour un pays victime d’un acte terroriste d’une sauvagerie extrême – et oh ! Shocking ! Ils utilisent un langage “déshumanisant” à l’encontre de l’ennemi qu’il combattent.
Amnesty auraient protesté pendant la dernière guerre contre l’emploi du mot “boche”, j’imagine..
Michel Ferriz
Dommage que la France rejette les reportages de guerre sur la Bande de Gaza. Quand vous habitez à l'étranger vous avez la chance ou le malheur de pouvoir voir les images quotidiennes.
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