Immigration
Gap : trois Algériens mis en examen pour viol en réunion dans un appartement squatté
Trois hommes de nationalité algérienne, âgés de 19 à 29 ans, ont été mis en examen à Gap pour un viol en réunion sur une femme de 42 ans dans un appartement squatté.
Vendredi 13 décembre, six hommes ont été interpellés à Gap (Hautes-Alpes) pour des faits présumés de viol en réunion dans un appartement squatté situé rue du Colonel Leroux, en plein centre-ville. L’alerte a été donnée par un proche de la victime présumée, une femme de 42 ans, qui aurait subi ces violences.
Selon la procureure de la République de Gap, Marion Lozac’hmeur, trois des six individus interpellés, de nationalité algérienne et nés entre 1995 et 2005, sont mis en cause directement par la victime. Après leur audition par les enquêteurs, ils doivent être présentés ce dimanche 15 décembre devant le tribunal de Gap. Une information judiciaire sera ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cette agression, tandis qu’un mandat de dépôt sera requis par le parquet pour ces trois individus.
Une enquête en cours
D’après les informations de BFM, les faits se seraient déroulés dans un contexte de grande précarité dans un appartement squatté, où plusieurs hommes étaient présents. Alertée par le beau-fils de la victime, la police est intervenue rapidement pour interpeller les suspects et recueillir les premiers témoignages. La victime aurait directement désigné trois des agresseurs présumés comme ayant participé au viol en réunion.
L’ouverture de l’information judiciaire permettra aux autorités de préciser les rôles de chacun des individus présents au moment des faits et de déterminer les responsabilités exactes des mis en cause. Les trois autres hommes interpellés ont pour l’instant été écartés des accusations les plus graves.
Une vive émotion à Gap
Cette affaire a suscité une vive émotion dans la ville de Gap, où les faits se sont produits dans une rue centrale. Le parquet a souligné la gravité des accusations, confirmant la détermination des autorités à agir avec fermeté dans ce dossier. Les investigations se poursuivent pour établir toutes les circonstances entourant cette agression.
À Blois, trois hommes d’origine guinéenne ont été mis en examen après la découverte d’une école coranique clandestine où des violences et viols sur mineurs auraient été perpétrés.
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