Société
Paris : le rappeur Maes condamné pour avoir assené des coups à un homme au sol
Maes, le célèbre rappeur vivant actuellement à Dubaï, a été condamné à dix mois de prison ferme et à une amende de 10 000 euros pour avoir frappé un homme déjà attaqué par d’autres. Absent une nouvelle fois de son procès, un mandat d’arrêt a été émis contre lui.
En juin 2024, le rappeur Maes, résidant à Dubaï, a été condamné à dix mois de prison ferme et à une amende de 10 000 euros pour avoir agressé un homme déjà attaqué par d’autres. Absent lors de son procès, selon un mandat d’arrêt a été émis contre lui, rendant son retour en France risqué, une information de nos confrères du Parisien.
Un mandat d’arrêt émis contre le rappeur
En octobre dernier, l’affaire avait été reportée en raison de l’absence de l’artiste, toujours à Dubaï depuis 2021. À cette occasion, un premier mandat d’arrêt avait déjà été lancé. Lors de ce second procès, le procureur avait requis une peine d’un an de prison ferme et une amende de 15 000 euros. Si Maes revient en France, il sera immédiatement incarcéré, ce qui pourrait également compromettre son concert prévu en décembre à Bercy, déjà une fois reporté.
Les faits remontent au 14 septembre 2018, dans le XIXe arrondissement de Paris. La victime tentait de se garer à une place réservée devant son immeuble, déjà occupée par un autre véhicule. La situation dégénère rapidement, attirant l’attention de Maes et d’autres personnes sortant d’un studio d’enregistrement voisin. Entouré, l’homme est violemment frappé, notamment par Maes qui lui assène deux coups de poing avant de s’enfuir à l’arrivée de la police. La victime, blessée au visage et au crâne, a reçu une incapacité totale de travail de six jours.
Maes a avoué avoir participé à l’agression
Dans les jours suivant l’attaque, un homme se présente à la police en prétendant être le seul coupable. Cependant, une vidéo de la scène, capturée par un passant, montre clairement la participation de plusieurs agresseurs, dont Maes. Le procureur a souligné le danger imminent de la situation en citant les cris de peur et d’impuissance des témoins.
Après avoir nié les faits initialement, Maes a fini par admettre sa participation à l’agression. La victime, qui n’était pas présente au procès, a retiré sa plainte après avoir conclu un accord financier avec Maes, prévoyant un dédommagement de 7 500 euros, afin de ne pas se constituer partie civile lors de l’audience.
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