Société
Gaza : la mairie de Marseille a subventionné l’Unrwa pour les réfugiés palestiniens
Benoît Payan, a confirmé le versement d’une subvention de 80.000 euros à l’UNRWA. Une subvention critiquée par l’opposition de droite, qui accuse le maire de Marseille créer des tensions communautaires sans discussion préalable en conseil municipal.
Le maire divers gauche de Marseille, Benoît Payan, a finalement confirmé au début du mois de mai le versement d’une subvention de 80.000 euros à l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA), après une période de suspension. Cette décision, votée en conseil municipal en décembre, avait initialement été mise en pause en raison des controverses qu’elle avait engendrées, notamment suite aux accusations portées contre l’UNRWA après les attaques du 7 octobre contre Israël.
Selon les informations recueillies par Le Figaro, confirmant une première publication de La Marseillaise, la subvention, malgré les débats qu’elle a suscités, a bien été attribuée. La mairie de Marseille a précisé qu’elle alignait sa position sur celle de l’État français.
Marseille en proie aux tensions communautaires
Dans le même temps, le président de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a exprimé des critiques sévères à l’encontre d’Israël, accusant ce dernier d’avoir mené une frappe aérienne « sans avertissement préalable » sur une école de l’agence dans la bande de Gaza, qui abritait des milliers de déplacés. La décision de Marseille de maintenir cette subvention malgré les tensions internationales et locales souligne l’engagement pro-Palestine de la municipalité de gauche.
La mairie de Marseille a précisé quant à lui que sa ville s’alignait sur la position de l’État français concernant le dossier Israélo-palestinien. « Nous déplorons que cette décision ait été prise en catimini, sans même être soumise à discussion en conseil municipal et sans aucune communication préalable », déclare le groupe d’opposition de droite dans un communiqué. Ils accusent Benoît Payan de « sous couvert de soutien à Gaza » de « créer une réelle fracture à Marseille en montant les communautés les unes contre les autres ».
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