Société
[ÉDITO] Refuser la collaboration et la peur
Depuis quelques mois, la France connaît une accélération des évènements violents et la peur se généralise. Émeutes, attentats, importation d’un conflit étranger… les fractures de notre pays n’ont jamais été si visibles et la situation n’a jamais été si tendue. Le travail de Livre Noir a plus de sens que jamais, il permet aux Français de connaître la vérité du terrain, loin des représentations tièdes qu’en fait la presse mainstream.
Récemment, un ami me demandait : « Penses-tu que cette fois-ci les Français vont se réveiller ? » La question est sur toutes les lèvres. N’est-ce qu’une colère passagère qui nous habite, ou y aura-t-il un sursaut ? Depuis les émeutes de juin, l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre, l’attentat contre le professeur d’Arras Dominique Bernard, et l’assassinat du jeune Thomas, 16 ans, par des jeunes de cités dans la Drôme, la spirale de la violence a été infernale. Selon moi, elle nous a fait passer un cap : pas brutal, certes, mais c’est une radicalisation progressive de la majorité des Français qui ont peur et qui en ont ras-le-bol de subir la situation et de voir leurs politiques inactifs.
Lors des attentats de 2015, si cruels fussent-ils, la peur n’était pas généralisée. Les campagnes semblaient épargnées. Désormais, personne ne se sent plus à l’abri nulle part. Ce processus n’est pas encore terminé et il aboutira selon moi en 2024, durant la période des JO où pointe déjà un fort risque d’insécurité.
Médiatiquement, les paroles se sont décomplexées, et les Français aussi. S’il reste une frange de la population totalement acquise aux idées wokes ou centristes, un mouvement s’observe : il concerne une bonne part des Français et va de la gauche vers la droite. La voie est à sens unique. Quel doit être le rôle des médias de droite face à cela ? Certainement pas de se recentrer. Ils pourraient être tentés, comme les politiques, de se placer sur une position plus tiède, toujours plus confortable. Nous devons au contraire continuer à dévoiler la vérité, aller sur le terrain, enquêter sur les atrocités du quotidien.
Ces trois derniers mois, je me suis rendu dans les cités de Marseille, de Romans-sur-Isère, et ailleurs. J’ai voulu, avec l’équipe de Livre Noir, me rendre sur le terrain pour vous montrer qu’au-delà de nos idées, nous n’étions ni dans le fantasme, ni dans la peur exagérée.
Pour cela, nous avons été menacés, attaques, vilipendés. Pas seulement dans ces quartiers dans lesquels nous n’avons jamais eu peur de nous rendre, mais également dans la presse et chez ceux qui aimeraient que tous fassent partie du « camp du bien ».
On me demande souvent comment nous aider et comment agir. Lisez-nous, assumez nos idées autour de vous et enfin, abonnez-vous à notre magazine. C’est un moyen pour vous de vivre cette lutte à nos côtés, de nous épauler quand nous entrons dans une cité, de nous donner du courage quand nous rentrons dans la tempête médiatique.
Nous sommes le fer de lance de vos valeurs et notre rôle est de défricher le terrain pour vous montrer ce qu’on ne vous montrera pas ailleurs, pour dire ce qu’ils n’oseront pas dire, pour défendre ce qu’ils ont lâchement abandonné.
Car si nous n’entrons pas dans les cités interdites, qui le fera ?
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