Comprendre l’écologie loin de l’idéologie

Il est triste que penser à l’écologie aujourd’hui ne suscite que des images de Sandrine Rousseau, de Marie Toussaint, d’Anne Hidalgo ou de quelque autre personnalité de gauche embrassant toutes les thèses intersectionnelles. En fait d’écologie, nous pensons à des éoliennes, à des normes dans tous les sens, à des idées « éco-féministes » ou à l’interdiction du barbecue.

L’écologie, pour quoi faire ?

Après tout, il faut bien vivre, sauvegarder la croissance, et profiter des fruits de son travail. D’aucuns, lisant ces lignes, s’effraieront à l’idée que dans Frontières, on puisse trouver des « ayatollahs du climat » ou même des « khmers verts ». Effectivement, se dira-t-on, pourquoi devenir écolo alors que la France n’est responsable que d’un pourcent des émissions de CO2 au niveau mondial, pourquoi tordre notre économie alors que la Chine, l’Inde et les Etats-Unis qui représentent à eux trois plus de la moitié de ces mêmes émissions ne bougent pas ? Au fond, la France est bien peu responsable d’un éventuel changement climatique, n’est-ce pas ?

Eh bien, tout d’abord parce que, que nous le voulions ou non, nous sommes tout de même condamnés à demeurer des êtres terrestres. Dès lors, l’état de la nature et celui de la planète doivent nous concerner, ne serait-ce que pour transmettre à nos enfants une terre meilleure que celle qu’on nous a léguée.

De même, la France et l’Europe, contrairement à ce que l’on pourrait penser, ont la capacité d’être à la source d’un mouvement planétaire sur le sujet : la convention de Vienne et le protocole de Montréal sur la couche d’ozone en sont d’ailleurs un bon exemple, puisque les mesures prises contre l’extension du trou qui protégeait l’atmosphère ont été couronnées de succès. Ledit trou devrait être totalement résorbé d’ici quarante ans !

Quand on vous parle d’écologie, vous penserez souvent au CO2. Il