Société
Deux femmes condamnées pour diffamation contre Brigitte Macron
Deux femmes ont été condamnées au tribunal correctionnel de Paris pour avoir lancé une rumeur jugée transphobe sur la Première dame en 2021, affirmant que Brigitte Macron serait un homme transgenre.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, ce jeudi 12 septembre 2024, deux femmes pour avoir diffusé une rumeur jugée transphobe visant la première femme de France, Brigitte Macron.
Amendes et dommages et intérêts
Les deux femmes, qui se présentent respectivement comme médium et journaliste indépendante, ont été reconnues coupables de diffamation et ont écopé d’une amende de 500 € avec sursis.
En plus de cette sanction, elles devront également verser 8 000 € de dommages et intérêts à la Première dame de France, ainsi que 5 000 € à Jean-Michel Trogneux, frère de Brigitte Macron. Ces condamnations font suite à une procédure judiciaire initiée après la diffusion d’une rumeur en décembre 2021, selon laquelle Brigitte Macron serait en réalité un homme transgenre, et plus spécifiquement, son propre frère, Jean-Michel Trogneux, qui aurait changé de sexe. Cette affirmation, lancée sur YouTube, avait rapidement pris de l’ampleur sur les réseaux sociaux et circule encore aujourd’hui.
Le procès s’était tenu en juin 2024, en l’absence de la première dame. Selon les informations de l’Agence France-Presse (AFP), le tribunal a estimé que les propos tenus par les deux femmes portaient atteinte à l’honneur et à la réputation de la Première dame.
Brigitte Macron, porte-parole de la lutte anti-transphobie ?
Brigitte Macron avait réagi à ces rumeurs en déposant une plainte pour diffamation dès le mois de janvier 2022. Depuis lors, la rumeur n’a cessé de circuler, suscitant de nombreuses réactions. Emmanuel Macron avait pris position sur le sujet en mars 2024, dénonçant fermement ces fausses informations. « La pire des choses, ce sont les fausses informations et les scénarios montés, avec des gens qui finissent par y croire et qui vous bousculent, y compris dans votre intimité », avait-il déclaré. Il a également souligné la nécessité d’un « énorme travail d’éducation » pour combattre ce type de désinformation et le “machisme sous-jacent”, en particulier dans le cadre de l’« ordre public numérique ».
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