Javier Milei : un bilan économique positif après un an au pouvoir

En un an, Javier Milei a bouleversé l’Argentine. Ce président hors normes, oscillant entre provocateur populiste et réformateur déterminé, a pris les commandes d’un pays en plein effondrement. Selon un portrait publié dans Challenges, Milei incarne un style politique sans précédent, mêlant rhétorique incendiaire, réformes économiques ultralibérales et attaques frontales contre ce qu’il appelle la casta – une élite corrompue composée de politiciens, journalistes, syndicats et universitaires. Alors que ses réformes divisent, leur impact sur l’économie ne peut être ignoré. En Europe, et particulièrement en France, où des défis similaires persistent, l’expérience argentine pousse à réfléchir : et si l’audace était la clé ?

De l’ombre à la lumière : l’ascension de Javier Milei

À 54 ans, Javier Milei fait une entrée tardive mais fracassante en politique. Cet économiste discret devenu star médiatique grâce à ses tirades incendiaires contre les gouvernements successifs, a électrisé les foules en dénonçant avec virulence la casta – cet « ordre corrompu » composé de politiciens, journalistes, syndicats et intellectuels. En 2021, il fait ses débuts comme député, mais c’est en pleine crise nationale qu’il se positionne comme une alternative radicale. L’Argentine étouffe alors sous une inflation monstrueuse de plus de 200 % (211,4% en 2023), tandis que 40 % de sa population vit sous le seuil de pauvreté.

Fidèle à son style provocateur, son diagnostic est clair : « L’État est comme un pédophile dans une maternelle, avec les enfants enchaînés et enduits de vaseline », martèle-t-il dans une analogie