International
Syrie : La France salue la chute de Bachar al-Assad et appelle à une transition pacifique
Après 13 ans de gouvernement sous Bachar al-Assad, la Syrie connaît un tournant historique avec la chute de son régime sous les attaques des rebelles islamistes. La France appelle à une transition pacifique, à l’unité nationale et au respect du peuple syrien.
La France a officiellement réagi ce dimanche à la chute du régime de Bachar al-Assad, marquant un tournant historique en Syrie. Le ministère des Affaires étrangères a publié un communiqué saluant la fin de « 13 ans d’une répression d’une grande violence contre son propre peuple » et appelant les Syriens à l’unité et à la réconciliation.
Une étape historique pour la Syrie
Le 8 décembre 2024, après une offensive éclair des groupes rebelles menés par des islamistes radicaux, la capitale syrienne, Damas, est passée sous leur contrôle. Ces derniers ont annoncé la « libération » de la ville et la fuite du président syrien Bachar al-Assad. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Assad aurait quitté la Syrie via l’aéroport international de Damas, peu avant l’évacuation des forces armées gouvernementales.
Dans son communiqué, le ministère français des Affaires étrangères a rendu hommage aux victimes de la répression du régime et a qualifié cette chute de « jour historique pour le peuple syrien ». Il a également dénoncé les années de souffrance sous le régime Assad, marquées par des massacres, des tortures et l’usage d’armes chimiques.
Appel à la réconciliation et au rejet de l’extrémisme
La France appelle à une « transition politique pacifique et respectueuse de la diversité du peuple syrien », insistant sur la protection des civils et des minorités. Elle exhorte également à rejeter toute forme d’extrémisme, en réponse aux inquiétudes concernant la domination actuelle de groupes islamistes radicaux et djihadistes parmi les rebelles.
Le ministère a insisté sur la nécessité de préserver les institutions étatiques syriennes, de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays, et d’appliquer la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui prône une solution politique inclusive.
Une région sous tensions
Sur le plan international, les développements en Syrie suscitent des réactions variées. La Turquie, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Hakan Fidan, a confirmé la probable fuite de Bachar al-Assad hors du pays et a appelé à une transition douce. Israël, de son côté, a renforcé sa présence militaire dans le plateau du Golan, craignant une infiltration de groupes armés.
L’ambassade d’Irak à Damas a été évacuée, témoignant de l’instabilité qui règne encore dans la capitale syrienne. Les forces israéliennes et d’autres acteurs régionaux surveillent de près la situation, préoccupés par l’avancée des rebelles et ses implications géopolitiques.
La position constante de la France
Depuis le début de la révolution syrienne en 2011, la France a affiché un soutien constant au peuple syrien, dénonçant les abus du régime Assad. Elle réitère aujourd’hui sa volonté de contribuer à la reconstruction de la Syrie et à sa réconciliation nationale malgré la menace des groupes djihadistes omniprésents parmi les rebelles.
« La France invite ses partenaires à tout mettre en œuvre pour aider les Syriens à trouver le chemin de la réconciliation et de la reconstruction », conclut le communiqué. Paris se positionne comme un acteur clé pour soutenir la transition en Syrie et garantir la stabilité régionale.
À lire aussi : Erdogan exploite le chaos syrien pour intensifier sa répression contre les Kurdes
2 commentaires
vert10
La France ne voit pas plus loin que le bout de son nez .
Énarque et diplomates déconnectés de la réalité.
Bardella a bien compris entre la peste et le choléra..
Le danger est un afflux de clandestins et de soit disant refugiés.
Ceux actuellement ne repartiront pas en Syrie , car la vie en Europe avec les allocations et le logement payé par les européens est bien plus sûr et facile
Bitter red pill
Les idiots se réjouissent, les réalistes comprennent que le pire commence
Signaler un abusLoading