Société
La Monnaie : un quartier sous tension depuis la mort de Thomas
Après la mort de Thomas, 16 ans, sauvagement assassiné d’un coup de couteau à l’occasion d’un bal de village, Livre Noir a souhaité se rendre au sein du quartier de la Monnaie, la cité d’où sont originaires les mis en examen.
Des émeutes à la mort de Thomas : la haine de la France comme mot d’ordre
Pendant les émeutes, un solide dispositif de police avait été déployé dans ce quartier de Romans-sur-Isère. 80 policiers ont été mobilisés dans le quartier de La Monnaie, qualifié de « hantise » par les forces de l’ordre drômoises.
Les « jeunes » du quartier de la Monnaie, eux, ont l’air d’avoir passé de bons moments pendants ces émeutes : « C’est bien ce qui s’est passé après, ce n’était pas violent, il faut juste assumer les conséquences » réagit l’un d’entre eux.
Concernant l’agression de Thomas, ils semblent plutôt peinés pour les agresseurs : « On les connaît les gars qui ont fait ça, ce sont des gars bien ». Pour la bande, les tueurs vont « prendre 20 à 30 de prison alors qu’ils voulaient simplement s’amuser, faire la fête »
La mort de Thomas ne surprend personne
Sur place, nous nous apercevons rapidement que tout le monde savait d’où ce type de comportement pouvait provenir. Les habitants de la Monnaie connaissaient les assaillants qui ont tué Thomas : « Je ne sors plus de chez moi parce que j’ai peur » déclare une habitante de La Monnaie. Les jeunes du quartier l’affirment eux-mêmes, ce quartier est une « zone de non-droit » où les policiers n’auraient « pas le droit de venir ».
Un autre habitant de la Monnaie nous explique qu’il ne faut pas faire d’amalgame sur la cité… pour finir par être interrompu par un « Uber shit » qui lui livre sa dose de cannabis. Nous nous croyons dans un monde parallèle. Puis, des personnes tentent d’interrompre notre collecte de témoignages. Le leader de la bande qui nous menace se revendique « musulman, international, humaniste et pour la paix » en nous aboyant de partir et nous qualifiant de « bâtards ».
C’est justement pour cela que nous avons tenu à nous rendre dans ce quartier, pour montrer que oui, cette société parallèle existe, et que c’est elle qui a assassiné Thomas.
Retrouvez notre reportage en intégralité dans le deuxième numéro de notre magazine, intitulé « Une terre, deux peuples », en kiosque le 8 décembre ! Rendez-vous sur notre site : https://livrenoir.fr/produit/livrenoir-edition-2/
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