Immigration
Tentative d’homicide à Déville-lès-Rouen : un ressortissant afghan interpellé
Un Afghan de 27 ans a été arrêté à Déville-lès-Rouen après avoir poignardé un homme dans un foyer. La victime est hors de danger, une enquête est ouverte.
Samedi 11 janvier 2025, un homme a été gravement blessé lors d’une agression au couteau dans un foyer Adoma à Déville-lès-Rouen (Seine-Maritime). Le suspect, un ressortissant afghan de 27 ans en situation régulière, a été arrêté sur place. Une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte.
Une intervention rapide des forces de l’ordre
Les faits se sont déroulés en fin de matinée dans le foyer Adoma de Déville-lès-Rouen. La police, alertée, est arrivée sur les lieux pour trouver une victime grièvement blessée à l’extérieur du bâtiment, tandis qu’un homme armé d’un couteau se trouvait dans le hall du foyer. Ce dernier, un ressortissant afghan âgé de 27 ans, a été immédiatement interpellé.
Selon le procureur de la République, la victime, consciente malgré trois coups de couteau, a été conduite aux urgences. Son pronostic vital n’est plus engagé d’après les informations de 76Actu.
Une enquête en cours
Une enquête pour tentative d’homicide a été confiée à la Direction interdépartementale de la police nationale (DIPN) en Seine-Maritime. Les forces de l’ordre procèdent actuellement aux investigations techniques pour déterminer les circonstances précises de l’agression.
Contexte migratoire et enjeux sécuritaires
Ce drame relance les discussions sur la gestion des ressortissants afghans en France. En novembre 2024, lors d’une audition au Sénat, Bruno Retailleau avait évoqué la présence d’environ 86 000 Afghans sur le territoire national. Le ministre avait mis en lumière les défis sécuritaires posés par une partie de cette population qu’il avait qualifiée de « très islamisée », tout en insistant sur la diversité des situations individuelles.
Il avait également souligné les efforts du gouvernement pour établir des accords migratoires avec des pays d’Asie centrale, comme le Kazakhstan, afin de mieux gérer les flux migratoires. Ce partenariat, qualifié de « première », visait à répondre à l’absence de représentation diplomatique française en Afghanistan et à renforcer les dispositifs de retour.
Une situation complexe et sensible
Si la justice doit encore déterminer les motivations de l’agresseur, cette affaire s’inscrit dans un contexte de préoccupations accrues concernant la sécurité et la gestion de l’immigration.
Alors que l’enquête suit son cours, les autorités restent vigilantes face aux enjeux posés par la gestion des flux migratoires et les dispositifs sécuritaires nécessaires pour éviter de tels drames.
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