Société
Intervention policière à Villeneuve-Saint-Georges : un homme abattu après avoir crié « Allah Akbar »
Un homme de 30 ans a été abattu par la police ce dimanche matin à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), lors d’une intervention pour un différend de voisinage. Le suspect aurait pointé une arme de poing sur les forces de l’ordre en criant « Allah Akbar ».
Un homme de 30 ans a été mortellement abattu par la police ce dimanche matin à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), lors d’une intervention pour un différend de voisinage. Le suspect aurait pointé une arme de poing sur les forces de l’ordre en criant « Allah Akbar ».
Intervention policière à Villeneuve-Saint-Georges
Les faits se sont déroulés peu après 6 heures, place Pierre-Semard, près de la gare RER de Villeneuve-Saint-Georges. Alertés pour un différend de voisinage, les policiers sont intervenus dans les parties communes d’un immeuble. À leur arrivée, le suspect aurait brandi une arme de poing en direction des agents, en proférant « Allah Akbar ». Face à cette menace immédiate, l’un des policiers a fait usage de son arme, touchant grièvement l’individu. Malgré l’intervention rapide des secours, l’homme est décédé sur place.
Des antécédents judiciaires et un comportement suspect
Selon les informations d’Actu 17, le suspect était connu des services de police pour des faits liés aux stupéfiants et pour apologie du terrorisme. Toutefois, il ne faisait pas l’objet d’une fiche S (sûreté de l’État). Au moment des faits, il était décrit comme étant en état d’ « excitation », ce qui pourrait avoir influencé son comportement agressif envers les forces de l’ordre.
Des enquêtes en cours
Deux enquêtes ont été ouvertes pour faire la lumière sur cet incident. La première, confiée au Service départemental de police judiciaire du Val-de-Marne (SDPJ 94), porte sur les faits reprochés au suspect. La seconde, menée par l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), vise à déterminer les circonstances de l’usage de l’arme par le fonctionnaire, notamment pour établir s’il a agi dans le cadre légal de la légitime défense. À ce stade, la piste terroriste n’est pas privilégiée, selon plusieurs sources proches de l’enquête.
L’évènement s’inscrit dans un contexte de différend de voisinage. Une autopsie du suspect sera pratiquée pour déterminer les causes précises de son décès et évaluer son état.
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