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Matisse : le parquet dément le récit médiatique

Après l’assassinat de Matisse, le parquet évoque dans son communiqué des insultes réciproques mais pas de propos racistes de la part de Matisse contrairement à ce qu’avançait RMC. En réalité, l’agresseur vexé car vaincu à la bagarre qu’il a lui même proposé, se serait vengé.

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Matisse : le parquet dément le récit médiatique

Contrairement à ce qu’avançait RMC, Matisse n’a pas tenu de propos racistes malgré la machine médiatique qui tente d’imposer un récit qui sous-entendrait une rixe. Après une séance de rap improvisée, une altercation physique éclate, suivie d’un duel à mains nues, et se termine par une agression barbare dans laquelle décède le jeune Matisse. Cette scène dramatique, décrite par le frère aîné du principal suspect et confirmée par les premiers éléments de l’enquête du parquet.

Pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette tragique agression, il convient de revenir quelques instants en arrière. Tout se passe à l’intérieur d’une voiture abandonnée, une Renault, où Matisse et le principal suspect, des connaissances récentes, sont accompagnés de deux amis communs. Le samedi 27 avril, en fin d’après-midi, les quatre jeunes se lancent dans un défi de rap improvisé.

Matisse tué pour une boutade sur un rap ?

Après la performance du jeune suspect, Matisse aurait proféré quelques commentaires dépréciatifs, peut-être empreints de sarcasme. Cette provocation déclenche une réaction violente immédiate du suspect, qui propose un affrontement physique à mains nues, dans le sous-sol d’un immeuble voisin. Le défi est accepté et une bagarre éclate, entraînant des échanges de coups de poing et des blessures. Matisse semble en sortir victorieux et aurait proféré des paroles perçues comme des insultes par le jeune Afghan, bien que le parquet n’évoque pas de propos racistes.

Humilié par sa défaite, le suspect ne supporte pas cette situation. Le conflit entre les deux adolescents de 15 ans prend alors une tournure tragique. Après être retourné chez lui, le suspect revient armé d’un couteau, récupéré dans une partie commune de l’immeuble. Il se dirige vers le groupe avec lequel il était quelques instants plus tôt. Ignorant le danger, les trois garçons sont toujours à bord de la voiture.

Mère du suspect : “une femme instable et violente

Le suspect ouvre le coffre de la voiture et attaque Matisse, qui tente de s’échapper. Malgré ses tentatives pour fuir, Matisse est frappé à plusieurs reprises. L’agression prend fin lorsque Matisse s’effondre, sous le regard impuissant des témoins.

La mère d’Akmal, alertée par les cris, arrive sur les lieux après son fils. Son implication exacte dans les événements reste à déterminer. Les témoins décrivent une femme instable et violente, avec des enfants placés en famille d’accueil. Elle aurait giflé Matisse alors qu’il gisait au sol. 

Le préfet de l’Indre a quant à lui “ appelé chacun au calme et à la dignité après la mort de Matisse. Tout en présentant ses “condoléances aux parents et aux proches des victimes”, le préfet appelle également “à respecter le deuil de la famille”. Ce communiqué précise aussi que “les effectifs de police de Châteauroux restent largement déployés.

 

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