Société
[Contrenquête] Les dérapages les plus outranciers de Thomas Guénolé (2/2)
Tentant à tout prix de se racheter une conscience auprès de la gauche, l’ex-LFI Thomas Guénolé multiplie les outrances dans les médias sans s’embarrasser de la moindre réflexion.
Raser le Sacré-Cœur, interdire le RN, antifascisme de pacotille et négation des violences liées à l’immigration : l’ancien politologue insoumis Thomas Guénolé s’est fait une spécialité de verser dans l’outrance, souvent sans fondement, pour choquer la droite et se racheter une popularité à gauche. Retour sur les polémiques les plus absurdes.
Aucun lien entre immigration et insécurité
Malheureusement, la loi de Brandolini veut qu’une bêtise mette bien plus de temps à être réfutée qu’à être prononcée. Pour la faire courte, le 8 décembre dernier, la chaîne YouTube VA+, émanation de Valeurs Actuelles, a diffusé un débat entre Laurent Obertone et Thomas Guénolé intitulé : « Ensauvagement et démocratie : le débat ».
À cette occasion, Thomas Guénolé a donc prétendu réfuter la « théorie de l’ensauvagement » en prouvant deux choses : primo que l’insécurité était résiduelle en France ; secundo qu’il n’y avait aucun lien entre cette insécurité et l’immigration. Durant deux minutes, notre personnage a donc tenté de le démontrer, d’abord en listant la proportion des Français qui n’avaient pas subi tel crime ou délit : effectivement, seuls 2,9 % de la population a subi un vol à domicile, 3,8 % un vol dans une voiture, 1,1 % une agression physique… Or, il ne vient tout d’abord pas à l’esprit de Thomas Guénolé que d’abord, ces chiffres peuvent être cumulatifs et qu’on atteint sans doute une proportion plus importante de la population française agressée au total. Ensuite, il faut bien sûr rappeler – ce que fait heureusement Laurent Obertone – que ces chiffres ne fonctionnent que sur une année, et que d’année en année, on cumule sans doute aussi les faits ! Enfin, l’idée d’ensauvagement renvoie à une dynamique que ne peut nier Thomas Guénolé : la hausse de tous ces crimes et délits d’année en année – cf les statistiques du ministère de l’Intérieur.
Deuxième élément
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