Agression au Havre : une jeune fille frappée et dénudée

Le 9 janvier, une mineure de 15 ans lynchée et humiliée dépose plainte auprès du commissariat du Havre. Sur les réseaux sociaux tourne la vidéo de la jeune fille, frappée violemment et dénudée tandis que les agresseurs rient et la menace. Le 8 janvier, selon un communiqué de presse du Procureur du Havre, une première plainte pour des faits similaire sur une autre victime est déposée. Certains agresseurs sont communs aux deux affaires. Pour la première jeune fille, la violence de l’agression aurait provoqué une Incapacité Temporaire Totale de sept jours.

Quatre jeunes filles interpellées pour agression

Selon le communiqué, quatre mineures, des filles âgées de 15 à 16 ans, sont interpellées le 15 janvier et placées en garde à vue. Les chefs d’accusation sont : violence en réunion, menace de mort avec ordre de remplir une condition, captation et diffusion d’image présentant un caractère pornographique, diffusion et enregistrement d’image relative à la communication d’une atteinte volontaire à l’intégrité d’une personne. Les gardes à vue sont susceptibles d’êtres prolongées jusqu’au 17 janvier. 

Selon le journaliste de Valeurs Actuelles, Amaury Bucco, qui dit avoir eu l’occasion d’échanger avec la victime, cette dernière aurait envoyé un message à un garçon qualifiant un groupe de filles de « putes ». Pour se venger, celles-ci l’auraient attendue à la sortie de l’école et attirée à l’écart pour la frapper. « Le plus frappant dans ce que raconte la victime de 15 ans, c’est l’absolue résignation avec laquelle elle a accepté de suivre le groupe de filles venu la chercher à la sortie de l’école. Parce qu’elle s’est dit qu’elle allait devait y passer, tôt ou tard, quoiqu’il arrive », explique-t-il. 

🔴 @Cnews | Violente agression au Havre: le plus frappant dans ce que raconte la victime de 15 ans, c’est l’absolue résignation avec laquelle elle a accepté de suivre le groupe de filles venu la chercher à la sortie de l’école, parce qu’elle s’est dit qu’elle allait devait y… pic.twitter.com/1Fb277uBU0

— Amaury Bucco (@AmauryBucco) January 16, 2024

« Cette agression, comme celle de Lyon il y a quelques mois, ou celle de Fontenay-sous-Bois ce week-end, montre que l’ensauvagement. Cette espèce de brutalité bestiale et primaire qui laisse libre cours à la violence (et que l’éducation devrait en principe contenir), touche aussi les jeunes filles, pourtant moins violentes que les garçons habituellement, » renchérit le journaliste qui intervient aussi régulièrement sur CNews.

 

À lire aussi : Attaque au couteau par une adolescente à Fontenay-sous-Bois

À lire aussi : Lyon : une adolescente tabassée dans une cave