Procès de Marine Le Pen : les soutiens affluent de toutes parts

L’action du parquet contre Marine Le Pen a réveillé toute la scène politique, chacun y allant de sa réplique bien sentie. Jordan Bardella s’insurge contre une atteinte à la démocratie tandis que Jean-Philippe Tanguy convoque l’ombre de De Gaulle. Éric Ciotti, quant à lui, ressuscite le spectre de l’affaire Fillon et Viktor Orbán soutient Marine Le Pen en rappelant que les batailles judiciaires sont parfois le prélude aux victoires.

Le Pen et Bardella : le RN contre-attaque

Marine Le Pen, première concernée, ne mâche pas ses mots : « Je pense encore une fois, une des parties qui démontre une volonté du parquet qui est celle en réalité de me priver, et même de priver les Français […] de la capacité de voter pour qui ils souhaitent. C’est ça l’objectif. » D’un trait, elle replace le débat non plus sur sa personne mais sur la souveraineté populaire. Un coup de maître ? Absolument. Car ce discours, place le parquet en adversaire des électeurs eux-mêmes. La présidente du groupe Rassemblement National ajoute « La seule chose qui intéressait le parquet, c’était Marine Le Pen. Marine Le Pen, pour pouvoir demander encore une foisson exclusion de la vie politique, avec exécution provisoire, et puis le Rassemblement National pour pouvoir ruiner le parti. On a bien compris cela, en tout cas moi j’ai bien compris cela. »

Le parquet n’est pas dans la justice: il est dans l’acharnement et la vengeance à l’égard de Marine Le Pen.

Ses réquisitions scandaleuses visent à priver des millions de Français de leur vote en 2027. C’est une atteinte à la démocratie.

Tout mon soutien Marine.… pic.twitter.com/8V7aioZWSn

— Jordan Bardella (@J_Bardella) November 13, 2024