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« Un pays en pleine ignorance et arrogance » : Sharon Stone s’emporte après la victoire de Trump
Sharon Stone a vivement critiqué la réélection de Donald Trump, qualifiant cette victoire de reflet d’une « ignorance et d’arrogance » généralisée au sein de la population américaine. Lors d’une interview à Turin, l’actrice a comparé la situation actuelle des États-Unis au fascisme italien, tout en réaffirmant son intention de quitter le pays pour l’Italie si Trump restait au pouvoir.
L’actrice Sharon Stone n’a pas mâché ses mots après la réélection de Donald Trump à la présidence des États-Unis, qualifiant la victoire du républicain de signe d’« ignorance et d’arrogance » au sein de la population américaine. Dans une déclaration percutante, l’actrice de Basic Instinct a dénoncé ce qu’elle considère comme une naïveté généralisée des Américains, affirmant que 80 % d’entre eux, n’ayant pas de passeport, vivent dans une forme d’isolement culturel.
Lors d’un entretien à l’occasion du festival du film de Turin, la comédienne américaine a poussé sa critique plus loin en comparant la situation actuelle des États-Unis au fascisme italien, qu’elle connaît bien grâce à son engagement en Europe. « L’Italie a connu le fascisme, ce pays a vu ces choses », a-t-elle déclaré, avant de poursuivre : « Mon pays est en pleine adolescence. L’adolescence croit tout savoir. L’adolescence est naïve, ignorante et arrogante. »
Une annonce de départ toujours d’actualité ?
En juillet dernier, Sharon Stone avait déjà annoncé qu’elle quitterait les États-Unis si Donald Trump remportait la présidence, une promesse qu’elle semble toujours prête à tenir. Elle avait exprimé son intention de déménager en Italie, un pays qu’elle voit comme plus en phase avec ses valeurs, malgré le fait qu’il soit dirigé par Giorgia Meloni, dont les positions politiques conservatrices et nationalistes ne sont pas sans rappeler celles du président réélu Donald Trump.
Le pays de l’actrice pourrait ainsi devenir son refuge, au grand dam de ses partisans américains, alors que Sharon Stone continue de dénoncer un gouvernement qu’elle estime « se choisir lui-même » plutôt que d’être véritablement élu par le peuple. Dans ce contexte, son soutien à Kamala Harris lors de la campagne électorale semble avoir définitivement marqué une fracture avec une partie de l’Amérique, qu’elle juge de plus en plus déconnectée du monde.
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